Dialogue interactif sur la République centrafricaine

53ème session du Conseil des droits de l’Homme

Dialogue interactif sur la République centrafricaine

Intervention de la France

Genève, 12 juillet 2023

La version prononcée fait foi.

Merci Monsieur le Président,
Je remercie l’Expert indépendant pour sa présentation et m’associe à la déclaration de l’Union européenne.
Comme le souligne le Secrétaire général des Nations Unies dans son dernier rapport sur la République centrafricaine, la situation reste fragile. Les violations des droits de l’Homme et du droit international humanitaire commises par les groupes armés, les forces de défense et de sécurité centrafricaines et le groupe Wagner restent nombreuses. Nous sommes préoccupés par la persistance de violences sexuelles et de violences contre les enfants, dont des recrutements forcés.
S’agissant de Wagner, le constat est implacable. Partout où il agit, on trouve dans son sillage les exactions, la prédation et le pillage des ressources : en un mot, toutes les atteintes à la dignité de la personne humaine et à la souveraineté des États.
La relance du processus de paix est essentielle pour faire taire les armes. L’Union africaine, la Communauté économique des États d’Afrique centrale, la Conférence internationale de la région des Grands Lacs et les pays de la région doivent rester des acteurs clés dans ce domaine. Je salue l’action continue de la MINUSCA, dont les bons offices portent des résultats concrets pour le processus de démobilisation, désarmement et réintégration. Je tiens également à souligner la poursuite des travaux de la Commission vérité, justice, réparation et réconciliation, qui sont essentiels pour la reconnaissance des victimes et une perspective de paix durable.
Monsieur l’Expert indépendant,
Les conditions sont-elles réunies, selon vous, pour que le référendum constitutionnel se tienne de manière inclusive, libre et transparente ?
Je vous remercie.

Dernière mise à jour le : 12 juillet 2023