La lutte contre les formes contemporaines d’esclavage

42ème session du Conseil des droits de l’homme

Dialogue interactif avec la Rapporteure spéciale sur la lutte contre les formes contemporaines d’esclavage

Intervention de la France

Genève, Lundi 9 septembre 2019

La version prononcée fait foi.

Merci Monsieur le Président,
Madame la Rapporteure spéciale,

La France vous remercie pour votre rapport qui dresse un bilan intéressant les voies d’amélioration de la lutte contre l’esclavage contemporain. Comme vous le rappelez justement, ce fléau frappe particulièrement les femmes et les enfants, mais aussi les migrants et les civils dans les situations de conflit armés.

De nombreux rapports ont éclairé les modalités de ce fléau multiforme : la servitude pour dettes ; le mariage forcé et précoce ; le travail des enfants et son exploitation ; la pornographie mettant en scène des enfants ; l’esclavage domestique et l’exploitation des travailleurs étrangers ; l’emploi des mineurs dans les conflits armés ; la prostitution forcée et l’esclavage sexuel ; la traite d’êtres humains ; l’exploitation illégale et la vente d’organes humains.

Mon pays lutte contre toutes ces manifestations de l’esclavage et notamment contre la traite des êtres humains. Notre second plan d’action national contre la traite des êtres humains est actuellement en cours de finalisation. Notre pays a de plus adopté des lois visant à responsabiliser les entreprises tout au long de la chaîne d’approvisionnement.

La France vient par ailleurs de prendre la présidence de l’Alliance 8.7, qui réunit 22 pays, et vise à bannir le travail forcé, l’esclavage moderne, la traite des êtres humains et le travail des enfants dans le monde d’ici 2030.

Madame la rapporteuse spéciale,

La France est persuadée comme vous, qu’une action forte, systémique et concertée est nécessaire pour atteindre l’objectif 8.7 d’ici 2030. Pourriez-vous indiquer les pistes que vous envisagez pour structurer cette lutte ?

Je vous remercie.

Dernière mise à jour le : 10 septembre 2019